=



( maquette, texte et musique : moon / 
titre non affilié au projet The Other Face )

Couplet 1/
Il n’est pas né anti- mais joute avec l’homo.
Il est anéanti, en rajoute sur les maux.
Dans sa bulle, il spécule, hâtif, sans ouverture.
Il s’emballe, il recule, malhabile, il s’évertue.
L’union, qu’il dit sacrée, d’un homme et d’une femme,
Combien l’ont massacré ? Il l’omet et s’enflamme.
Il fait mine de rien, parle d’émasculation.
Féminin-masculin, là n’est pas la question.

L’équilibre se gère, non pas parce qu’il est genre.
Divorce à la légère quand 2 papas dérangent.
L’énormité est norme, l’anormalité fausse.
L’amour entre 2 hommes ? Voilà qu’il se défausse.
Il parle de perdition, se renfrogne et fait la moue.
Il prône la tradition mais il grogne à faire l’amour.
Il veut la garde du mariage plutôt que ses enfants.
Veule, il se quadrillage et joue de l’olifant.

Refrain/
Dès qu’on lui parle d’amour.
Un silence, au pire.
Dès qu’on lui parle d’amour.
Un soupir au mieux.
Dès qu’on lui parle d’amour.
Mais le souffle est court.
Dès qu’on lui parle d’amour.
Et le souffle au cœur.

Couplet 2/
Voilà qu’il se contracte, brandit ses valeurs factuelles.
Dont acte, il ne veut pas de maj’ contractuelle.
Il vit à contretemps, navigue contre le vent.
Il prie pour que, latents, ils restent contrevenants.
Au pire, il dit que c’est une mode, que ça leur passera.
Il en oublie que c’est une ode et l’amour s’amassera.
Il en oublie de vivre, de craindre il n’en démord.
Il parle de survivre mais son cœur est déjà mort.

Il est question de coeur, la réponse tombe à pique.
Pendant que lui, sur le carreau, s’y refuse et n’abdique.
Il n’y a pas de modèle, pas de prix, il botte en ligne.
Sa pâte à modeler n’a pas de prise, il dodeline.
Il a perdu le fil, il a gagné le graal.
Les épouses défilent, et, côté lit, il râle.
Il ne parle plus à ses 2 filles, l’absence est littérale.
Ses belles valeurs s’effilent, le voilà qui déraille.

Refrain/

Couplet 3/
Il fait du contre-pied et il parle papiers.
La langue est déliée mais ne veut pas plier.
Il fait du contresens et refuse d’affilier.
Ses mots en contredanse, le non-sens est cavalier.
Il est à contre-jour, la nuit comme cellier.
Il ne cause pas d’amour, ne dit pas que c’est lié.
Il tance avec aigreur, les croit fous alliés.
Il pense avec erreur et fulmine du palier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire